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Des larmes et des fleurs -Les DNA le 18 mai 2015-

La Foir’ Expo de Mulhouse accueillait le dimanche 17 mai 2015 la Coupe d’Alsace des fleuristes.
Des larmes de joie et de déception ont coulé lors de la remise des prix.

Organisée par la corporation des artisans fleuristes du Haut-Rhin, la Coupe d’Alsace des fleuristes a été remportée hier soir par Chloé Maurer, 17 ans, de Obersaasheim. En 1ère année de brevet professionnel au centre de formation à Rovilleaux- Chênes (Vosges), la jeune fille effectue actuellement son apprentissage dans la boutique « Le Jardin d’Alsace » à Neuf-Brisach. « Je ne pensais vraiment pas gagner », a-t-elle confié, en aparté, les larmes aux yeux. Plutôt compétitrice, elle avait pourtant déjà raflé une médaille d’Or l’an passé, au concours du meilleur apprenti du Haut-Rhin. L’an prochain, elle espère participer aux Olympiades des Métiers.

Julien Heuber, 28 ans, a déjà défendu son métier une dizaine de fois lors de concours parmi lesquels, la Coupe de France qui s’était déroulée au Mans. Plusieurs fois primé pour ses réalisations le Strasbourgeois s’est classé hier en seconde place. Troisième de la génération, il a repris en janvier dernier, la gérance de deux boutiques familiales (Floralia Heuber et Cie) dans les quartiers de Cronenbourg et Oberhausbergen.

La troisième place revient à une Mulhousienne, Perrine Hinderer, 17 ans. « Un concours c’est toujours stressant mais c’est aussi beaucoup de plaisir et une façon de mener sa passion jusqu’au bout » déclarait-elle, quelques minutes avant la proclamation des résultats. En 1ère année BP dans un CFA vosgien, Perrine s’était classée 2e aux Olympiades des métiers (2013) avant de décrocher, l’an dernier, la médaille d’or Meilleur apprenti de France. On peut la croiser dans la boutique familiale « Envie de Fleurs », 2 Porte de Bâle à Mulhouse. Classée quatrième, Marine Scherer, 23 ans, participait hier à son premier concours. Le mois prochain, elle passera son brevet de maîtrise. La Colmarienne devrait être ensuite embauchée dans la boutique «L’Églantine» (Colmar) où elle a effectué ses stages. Malgré la déception de ne pas s’être mieux classée, elle a été « piquée par le virus du concours. » Elle devrait donc refaire parler d’elle, à l’occasion. Quatre sujets Aidé d’une grille de notation, le jury a évalué la technicité, l’originalité/la créativité, les couleurs et la finition. Le président du jury, Régis Blanrue estime que « l’excellence était au rendez-vous. »

Chaque candidat a réalisé une pièce libre (1h30), un bouquet plutôt masculin (1h30), un bijou pour décorer un pupitre (1h15) et une composition pour un centre de table de six mètres (1h30).

Article des DNA le 18 mai 2015

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